Le bilan de cinq Républiques

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La première République a débuté par l’assassinat d’un brave homme qui se trouvait être roi de France sans avoir voulu le demander, elle continua pendant trois ans avec tous ceux qui n’étaient pas d’accord et même ceux qui l’étaient, puis par la mise en place d’une dictature qui entraîna la France dans des opérations militaires dignes de celles d’Adolphe Hitler, provoquant la retraite de Russie et l’invasion de la France par les alliés en 1814. Loin de s’arrêter là, on continua avec le vol de l’étourneau, qui n’était plus un aigle, et qui vit la France envahie une deuxième fois en 1815, après l’effroyable défaite de Waterloo.

La deuxième République allait naître de l’échec de la famille d’Orléans et pour la première fois on allait élire le Président de la République au suffrage universel : le neveu de l’étourneau n’était pas autre chose qu’un cacatoès, et après la désastreuse affaire du Mexique qui coûta très cher aux contribuables français, il décida, ce bel oiseau des îles, de s’attaquer à un aigle qui lui donna carrément la raclée. La France était à nouveau occupée. Et les français s’entretuèrent entre eux sous l’œil goguenard de l’occupant (la Commune).

Enfin naquit une « vraie » République, celle des républicains : après avoir à nouveau attaqué plus fort qu’elle (40 millions de français contre 80 millions d’allemands), elle déboucha sur une nouvelle et atroce défaite à Sedan et à Dunkerque, et la France fut entièrement occupée par l’ennemi. Heureusement arriva 1945 et grâce au génial général de brigade à titre temporaire, on sauva la République (la quatrième) qui fut celle de l’instabilité ministérielle : on a connu des ministères qui duraient deux semaines et même un qui dura 48 heures. Elle devait mourir cette République à la chute de l’atroce défaite de Dien Bien Phu puis de son effondrement à Alger sous le coup de boutoir de ces fameux pieds-noirs qui, victimes de leur crédulité, allaient mettre au pouvoir le principal paroissien des deux églises de Colombey.

Enfin, on créa la cinquième qui devait être la meilleure, dont les présidents se sont succédé dans la nullité pour parvenir à voir le dernier dissoudre la France d’abord dans l’Europe et ensuite dans l’Etat mondial, qui sortira dans les dix années qui viennent de la communauté européenne.

Mes chers compatriotes électeurs avant d’aller voter, réfléchissez à tout cela, avant que nous devenions des citoyens du monde…

Jean-Pierre Hollender

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