A la recherche de l’homme providentiel suite…

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La première expérience comme on l’a décrite a été désastreuse : la France envahie à deux reprises, une indemnité de guerre énorme à débourser, le deuxième traité de Paris nous enlevant la Savoie, Philippeville (Luxembourg), les Seychelles, l’île Maurice, et la fin de notre rayonnement intellectuel sur l’Europe. C’est un capétien Louis XVIII qui avec sa sagesse toute royale régla rapidement les indemnités de guerre et rétablit l’équilibre économique et financier du pays.

Mais très vite, la monarchie fut à nouveau renversée toujours grâce aux forces occultes et financières, les républicains conservateurs n’hésitèrent pas en juin 1848 à tirer sur la populace en faisant plus de 3000 morts (la tentative de remise en ordre de Louis Philippe n’avait couté que 18 morts six mois auparavant).

Ces puissances financières cherchaient à nouveau un homme providentiel : ils trouvèrent un comploteur aux petits pieds vaniteux et ambitieux comme son oncle Napoléon Ier. Donc ce Louis sera le 1er président de la République française élu au suffrage universel. Certes, il n’avait pas les talents militaires de son oncle, et encore moins de sens politique, par un prestige qu’il cherchait il se fit nommer empereur, et devient Napoléon III. Après avoir aidé la gauche révolutionnaire en Italie, pour y faire une unité illusoire, il tenta pour son prestige personnel de créer un empire au Mexique, en se servant de Maximilien d’Autriche qu’il abandonna au premier grand revers. Dans le même sens, après avoir clamé son catholicisme triomphant, il abandonna la papauté aux voyous garibaldiens, en sacrifiant les zouaves pontificaux.

Devant ces « brillants » résultats, pour montrer qu’il était un grand chef d’Etat sans aucun allié, il s’attaqua à la plus puissante armée européenne celle de la Prusse. Le résultat ne se fit pas attendre, l’armée française sous son commandement fut battue à plate couture à Sedan et la France était une nouvelle fois envahie et occupée pendant des mois et des mois. Cette armée française là connut une débâcle comme elle en connaitra une en juin 1940 et l’une de nos plus belles provinces, l’Alsace-Lorraine, fut arrachée au territoire national.

Voilà le résultat de la recherche de l’homme providentiel…Et ce n’est qu’un début…

Jean-Pierre Hollender

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