« Le jour du 14 juillet, je reste dans mon lit douillet, la musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas… », Georges Brassens.
Je suis d’accord avec ce poète, car j’ai honte que la fête nationale de mon pays célèbre l’assassinat d’un directeur de prison en voie de démolition et de son personnel par une populace avinée et des tricoteuses. En fait dans cette Bastille il n’y avait que sept prisonniers dont six alcooliques arrêtés par le guet l’avant-veille et l’obsédé sexuel patenté (le divin marquis).
J’ai honte aussi quand j’entends le God save the Queen et que mon hymne national est une chanson appelant au meurtre et au racisme, en disant que tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec nous étaient des sangs impurs, comprenant outre des français, des italiens, des allemands, des anglais, des espagnols, des russes.
J’ai honte aussi quand je vois que les tendres lys sur nos armoiries ont été remplacés par un coq soi-disant gaulois, quand on sait que le coq est un des animaux le plus sot qui existe sur terre.
J’ai honte aussi quand je vois l’Union Jack et le drapeau étoilé des yankees, et que le nôtre représente trois couleurs sans véritable signification, qu’utilise aujourd’hui toute une série de pays comme les Pays-Bas, le Luxembourg, la République Tchèque, la Serbie et bien d’autres.
J’ai honte aussi quand j’ai vu mon pays envahi à trois reprises en deux siècles.
J’ai honte aussi quand on voit que mes compatriotes ont laissé assassiner un brave homme qui aimait bien son peuple, j’ai nommé le roi Louis XVI…Ce dernier, condamné par l’assemblée nationale de l’époque qui n’avait aucun pouvoir judiciaire, et je ne parle pas de sa malheureuse épouse dont on a fait témoigner l’enfant en lui faisant affirmer que sa mère avait eu des gestes incestueux à son égard.
J’ai honte aussi quand on voit que mon pauvre pays s’est jeté dans les bras d’un officier d’artillerie qui s’empressa d’imiter les rois de France en remplaçant les lys par des abeilles, et en abandonnant son pays en pleine débâcle.
J’ai honte encore à cause du neveu du « petit caporal » qui a entraîné notre pays dans la catastrophe de la bataille de Sedan, qui a vu la France à nouveau envahie par les Prussiens…J’ai honte de mes compatriotes qui en 1871 se sont entredéchirés (la Commune) sous l’œil narquois de Monsieur Bismarck et de l’empereur Guillaume.
J’ai toujours honte de la victoire du Front Populaire en 1936 qui certes nous a donné les congés payés avec la bicyclette, mais qui a déclaré d’une façon insensée la guerre au IIIe Reich qui se préparait depuis cinq ans, et qui a donné la plus belle raclée que n’avait jamais reçu la France en dix siècles. Ainsi mon pays fut entièrement envahi…
J’ai toujours encore honte de voir condamner à mort un vieux maréchal de 90 ans qui avait pris en charge le pays mis à genoux par les Allemands.
J’ai honte aussi à cause de ce général félon installé à Londres en 1940 pour prôner la résistance à l’ennemi, en étant assis derrière son bureau et son micro.
Toujours honte pour cette guerre civile que l’on a menée sous l’œil goguenard des américains qui se sont empressés de faire de nous une colonie.
J’ai encore honte de ces milliers de catholiques tonkinois que l’on a abandonnés en 1954 aux baïonnettes des tueurs communistes du Viêt Minh.
J’ai toujours honte du retour au pouvoir du mégalomane étoilé que certains encensent encore aujourd’hui…Ils oublient que ce malade mental et paranoïaque a créé en France un Etat dictatorial et qui de plus a fait massacrer par son armée les Français qui l’avaient mis au pouvoir (Alger 1962)…
J’ai honte, toujours honte, de l’élite de l’armée française qu’il a embastillée sans compter ceux qu’il a fait fusiller et tous les civils qui ont été victimes de l’internement administratif (nouvelles lettres de cachet supprimées depuis Louis XVI).
J’ai encore et toujours honte pour les milliers de musulmans et d’européens massacrés par les islamistes…
Et oui, j’ai encore honte d’avoir vu être élu Président de la République un repris de justice condamné par un tribunal correctionnel (affaire de l’Observatoire) …
Je ne regarde plus ma télévision car je n’oserai parler des minables qui ont si mal gouverné notre pays depuis maintenant des décennies… Il est inutile de parler de Chirac qui s’est toujours pris pour Fantomas, de l’accordéoniste aristocrate au mauvais destin, du petit merdeux dénommé Sarkozy, du fromage faisandé venant de Hollande, et du « brave Macron » qui n’a jamais cru en la civilisation française et occidentale.
J’espère toujours si les dieux nous sont favorables qu’un jour sortira du bon peuple de France une femme ou un homme qui boutera comme l’a fait Jeanne d’Arc la fortune anonyme et vagabonde et leurs sbires des laboratoires pharmaceutiques hors de notre beau pays, et que l’on reviendra à cette belle phrase du poète Joachim du Bellay : « France mère des armes, des arts et des lois, tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle ». Et que vive à nouveau le roi (Jean IV) !
Jean-Pierre Hollender
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