Il y a 63 ans se déroulait à Oran, deux jours après la reconnaissance officielle de l’indépendance de l’Algérie, le massacre de centaines d’Européens (les historiens parlent aujourd’hui d’environ 700 personnes), sans aucun secours de l’armée française ni du gouvernement.
Pourtant la division d’Oran, commandée par le général Katz et ses 18 000 soldats n’interviendra pas. Pourtant les accords d’Évian (article V), signés le 18 mars 1962, prévoient que l’armée française peut intervenir, au cas où la sécurité de ressortissants français serait menacée. Mais le 21 juin, lors de la réunion du Conseil des affaires algériennes, le président De Gaulle rejette l’instruction Messmer, autorisant une intervention « d’initiative française » (c’est-à-dire non sollicitée par l’exécutif provisoire algérien). La décision finale du Conseil est donc plus restrictive : « L’intervention dite d’initiative ne devra être envisagée pour assurer la protection de nos forces ou celle de nos nationaux que dans les cas de légitime défense ou d’attaque caractérisée ».
Après la fusillade de la rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962, alors que l’armée française tire sur la population européenne d’Algérie, le 5 juillet à Oran, une fois de plus, le gouvernement français de l’époque ne lèvera pas le petit doigt lors de ce massacre qui restera longtemps occulté volontairement par les pouvoirs publics français.
« Il faut toujours dire ce que l’on voit ; surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit », Charles Péguy.
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