La guerre au Sahara, 1915-1917

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En attendant la sortie prochaine du livre de l’historien Gérard Crespo « L’Afrique du Nord Chrétienne », MNT vous propose son article relatant un épisode méconnu de la 1ère guerre mondiale :

La guerre au Sahara, 1915-1917
un conflit oublié, à travers deux romans de Joseph Peyré, Le chef à l’étoile d’argent et Sous l’étendard vert

Alors que chaque année nous commémorons l’armistice du 11 novembre, et que nous nous souvenons surtout du front franco-allemand, et avec lui Verdun, la tranchée des baïonnettes, les batailles de la Marne, il convient de rappeler que la Grande Guerre connut un théâtre d’opérations au Sahara. En effet à l’appel du Sultan Ottoman prêchant la Guerre Sainte en Afrique du Nord, une confrérie, en Lybie, la Senoussiya se souleva contre les Italiens qui occupaient alors le pays. Vite débordés, les Italiens abandonnèrent leurs positions. Les insurgés franchirent la frontière tuniso-libyenne, enlevèrent plusieurs fortifications françaises et assiégèrent Agadès au Niger avant d’être repoussés et définitivement vaincus après trois années de durs combats. C’est cette guerre oubliée que nous raconte Joseph Peyré dans ses deux romans avec une précision historique remarquable. Mais au-delà de l’Histoire, l’écriture épique entraîne le lecteur dans des aventures authentiques.

Il y a toujours plusieurs façons d’aborder un roman, mais dans mon cas, concernant les deux ouvrages de Joseph Peyré que j’ai choisis, j’opterais pour deux méthodes d’appréhension.
La première, se laisser emporter par le souffle de l’épopée. Car il s’agit bien de deux romans épiques où sont concentrés tous les ingrédients qui entraînent le lecteur dans une aventure dont il n’en sort qu’à la dernière page.

Le héros du roman Le chef à l’étoile d’argent, le Maréchal des Logis Le Brazidec, chef hors du commun, protégé par son amulette l’étoile d’argent, meneur d’hommes, dur à la souffrance, personnage solitaire au service d’une cause, la grandeur du drapeau français qui doit flotter sur les immensités sahariennes, mais aussi la grandeur d’une civilisation qui abolit l’esclavage encore en cours dans ces contrées à l’aube du XXe siècle. Héros à l’esprit chevaleresque, c’est un errant, un nomade qui s’est rendu célèbre par la traversée de l’erg Chech, il n’a aucune attache, il est plus soucieux du sort de ses deux soldats qui le suivent partout et de la santé de sa monture que de lui-même.
L’autre ingrédient très fort qui subjugue le lecteur est le paysage; la mystique saharienne, l’infini des solitudes du désert, les regs et les dunes écrasés de soleil qui parfois rendent fous le voyageur égaré dans les mirages où surgissent des rares points d’eau ou des forts qui s’avèrent souvent des illusions, rarement des havres de repos.
Mais le héros reste un homme avec ses faiblesses, ses passions qu’il cherche à dominer, ses doutes… C’est ainsi que le Maréchal des Logis est touché par la grâce envoûtante de la jeune Fatoum au corps svelte et aux prunelles sombres qu’il sauve d’une mort inéluctable grâce à l’usage de la médecine européenne. Impossible amour entre un soldat chrétien – un croisé ? – et une indigène musulmane de noble lignée qu’une prédiction a promis à un étranger – en réalité, un guerrier d’une autre tribu.
Avec une maitrise consommée du roman, Joseph Peyré alterne l’intrigue amoureuse et le récit historique qui se déroule entre avril 1915 – la date est annoncée dès la quatrième ligne du roman – et décembre 1916.

On retrouve une trame romanesque identique dans Sous l’étendard vert, écrit en 1934 un an après Le chef à l’étoile d’argent. Mais cette fois le héros est un jeune Targui, un Kel Rela du Hoggar, Khyar le Fils-du-Guépard. Mêmes qualités que celles du Maréchal des Logis, mêmes paysages et une passion – je n’ose employer le mot amour – passion charnelle mais relation a priori impossible car le jeune Hoggar est tombé sous le charme ensorcelant d’une jeune Azdjer, dénommée Tinirt appartenant donc à un peuple ennemi naguère vaincu par le clan du Hoggar. Les deux héros des deux romans ont également un point commun, ce sont des humbles : Peyré n’a pas choisi dans Le chef à l’étoile d’argent un officier, et dans Sous l’étendard vert, Khyar est un transfuge qui ne doit sa célébrité qu’à son père. Dans les deux romans, on retrouve également l’alternance entre l’épopée et le récit historique qui se déroule entre le 24 mars 1916, date de la prise de Djanet par les Senoussis et le 3 mars 1917 date à laquelle, ces mêmes Senoussi quittent Agadès au Niger, ville qu’ils assiégeaient depuis le 12 décembre 1916.

Les deux romans couvrent donc une période historique quasiment identique, période qui s’étend sur deux années avril 1915 – mars 1917 et sont complémentaires et c’est la deuxième façon d’aborder l’œuvre africaine de Joseph Peyré.
Car ces deux années correspondent à la Première Guerre Mondiale, où en France les forces françaises et alliées sont enlisées dans les tranchées face aux Allemands. Mais il ne faut pas réduire la guerre de 14-18 aux seules tranchées du nord et de l’est de la France, car d’autres fronts se sont ouverts, citons en Europe, le front d’Orient aux Dardanelles et dans les Balkans, le front italo-autrichien et en Afrique un front oublié celui qui s’étend des rivages méditerranéens de la Tripolitaine au sud du massif de l’Aïr.

L’espace géographique de Sous l’étendard vert et du Chef à l’étoile d’argent.

Carte extraite du Chef à l’étoile d’argent, édition 1937, p.13

Rappelons brièvement les faits :
Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France; la veille, la France avait rompu ses relations diplomatiques avec l’Empire Ottoman, ennemi héréditaire de la Russie et allié objectif de l’Allemagne. Après quelques atermoiements, le Sultan – qui est le Calife des Musulmans – proclame à l’automne 1914 la Guerre Sainte dans tous les territoires musulmans; sont concernés bien évidemment les territoires occupés par les nations occidentales, Grande Bretagne, France, et l’Italie qui deux ans auparavant s’était opposée aux forces ottomanes en Libye et avait obtenu par le traité d’Ouchy la suzeraineté sur la Tripolitaine, la Cyrénaïque et le Fezzan. Est également concernée la Russie dont certaines provinces caucasiennes et d’Asie Centrale sont peuplées de Musulmans.
Le djihad a pour conséquence le soulèvement de la puissante confrérie sénoussi en Libye. Les Italiens abandonnent alors Ghadamès en novembre 1914, puis Ghât au printemps 1915. La prise de Ghât à la frontière libyo-algérienne constitue une menace pour le fort français de Djanet.
On pourrait penser que le soulèvement senoussi n’est qu’une révolte locale des Musulmans contre les occupants italien et français. De nombreux auteurs emploient d’ailleurs le terme « révolte » pour parler de ce conflit qui opposa les Senoussis aux Méharistes français épaulés par des tirailleurs algériens et des spahis Chaamba. En fait, le conflit s’inscrit complètement dans la Première Guerre Mondiale. En effet, la présence d’officiers ottomans encadrant les Indigènes est signalée par des courriers du consul de France à Tripoli et attestée au sein des Archives Nationales de Tunis. Il est également souligné – y compris dans les deux romans de Joseph Peyré – que des sous-marins allemands ravitaillaient en armement les troupes libyennes. En effet les sous-marins allemands patrouillaient régulièrement au large des côtes tripolitaines et tunisiennes; des voiliers tunisiens et italiens furent d’ailleurs coulés en mai 1917 dans le golfe de Sfax; les cartons d’archives attestant ce fait sont conservés à Vincennes. Enfin des officiers français, au lendemain de la levée du siège d’Agadès, auraient recueilli des témoignages d’indigènes affirmant que des officiers européens en uniforme auraient conseillé les rebelles sans toutefois participer aux combats; étaient-ce des officiers allemands ?

Entre la fin de 1914 et 1918, voire janvier 1919, date de la mort de Kaoucen un des chefs du soulèvement sénoussi, la guerre dans le désert s’inscrit donc parfaitement comme un des fronts de la Première Guerre Mondiale si l’on veut également se souvenir du soutien actif des Britanniques du Nigéria qui favorisèrent le passage de troupes et d’armes françaises afin d’aider les Français assiégés à Agadès.

C’est ce que nous raconte Joseph Peyré avec un luxe de détails et de précisions qui rend l’historien admiratif.
Après Djanet, c’est Fort Polignac qui tombe aux mains des Senoussis en décembre 1916 après cinq mois de siège. Le calvaire des assiégés, dont la plupart mourront du scorbut, est décrit avec un réalisme saisissant par Joseph Peyré dans Le chef à l’étoile d’argent, p.119-145 réédition illustrée par F.M. Salvat, 1937. Le maréchal des logis Le Brazidec fait preuve d’une totale abnégation, cachant à ses hommes qu’il est lui aussi atteint du scorbut. A ce propos, lorsqu’on lit L’historique de la Compagnie Saharienne de Ouargla1 on découvre qu’un maréchal des logis Le Brazidec a été cité à l’ordre de l’Armée : « Mitrailleur consommé, gradé énergique et plein d’allant. A su insuffler à ses hommes le courage qui l’animait et a obtenu de chacun le rendement maximum ». Or, on peut lire chez Joseph Peyré, page 85-86 de cette même édition de 1937 :

Une heure après, la première mitrailleuse était en position sur une espèce de belvédère qui commandait toute la vallée de Djanet… Tout l’après-midi, les mitrailleuses brûlantes arrosèrent les jardins, les crêtes opposées et le bordj à l’Etendard vert. Les rafales de la première pièce, que le maréchal des logis avait voulu servir lui-même après l’avoir hissée, pour garder sur ses hommes le magnétisme qui seul les soutenait…

L’historien demeure confondu devant un tel souci de précision !

L’espace géographique du Chef à l’étoile d’argent.

Carte extraite de l’édition de 1937, p.61

Mais le roman historique – je crois donc que ce qualificatif s’impose – qui est en accord total avec n’importe quel ouvrage d’un historien s’intéressant à cette période est sans conteste Sous l’étendard vert. Car par-delà les événements épiques, la grande chevauchée dans le désert de l’Armée Sainte qui parcourt plusieurs centaines de kilomètres de Djanet à Agadès – 1 300 exactement – au-delà du récit du siège de la ville, au-delà des détails, par exemple le premier mort est bien un commerçant – « un négociant du Nord qui trafiquait à Agadès», page 172 – ce qui est magnifiquement raconté, c’est le jeu des alliances entre Touareg, alliances qui doivent se nouer ou qui ne se font pas et qui expliqueraient leur échec devant la ville. Là encore, tous les protagonistes du roman ont réellement existé. Même la figure du Père de Foucauld est omni présente en arrière-plan dans le roman. Pages 124 -125, Joseph Peyré relate la conspiration visant à éliminer Charles de Foucauld et page 182, l’auteur annonce la mort du Père : « Maintenant que le Père ne sera plus là pour lui donner des ordres, l’amenokal [des Hoggar] a les mains libres… ».

Rappelons une nouvelle fois les faits. A l’origine le sultan Ahmoud un targui de la tribu des Imenân, dont le fief est la région comprise entre Djanet et Ghât, lance le djihâd contre Agadès. C’est le dernier des Imenan – Peyré le rappelle page 48. Trop âgé pour se lancer dans cette chevauchée – il a alors 60 ans – il confie le commandement à Kaoucen qui ne fait pas l’unanimité parmi les rebelles car il serait fils de captive; à noter que Joseph Peyré le qualifie dans le roman de sang mêlé2. Kaoucen avec l’aide du sultan local, Tegama, assiège Agadès en vain pendant trois mois, 17 décembre 1916-3 mars 1917, date de l’arrivée des renforts de Zinder. Pour que cette expédition soit un succès, il faut impérativement le ralliement de l’amenokal Moussa ag Amastane. Or celui-ci temporise. Il a obtenu des faveurs des Français, il attend le dernier moment pour se rallier à celui qui sortira vainqueur du conflit. Bien qu’il n’apparaisse pas en tant que personnage dans le roman, sa personnalité est omni présente mais aussi dans l’Histoire car c’est lui qui détient la clé du succès des Sénoussis. Son implication dans le conflit est attendue comme le souligne Peyré (page 92). En fait, les Kel Ahggar dont il était le chef en 1916 avaient subi une terrible défaite en 1902 à Tit – bataille citée à maintes reprises dans le roman de Peyré – contre les Français, alors que Moussa ag Amastane avait déconseillé le combat. Depuis cet événement, Moussa ag Amastane avait appris à composer avec les Français dont il reconnaissait la supériorité en armement. En 1910, il effectue un voyage à Paris puis se rend en Bourgogne où il est hébergé chez la sœur de Charles de Foucauld. Dans le roman, page 95, il est dit de façon méprisante : « les Hoggar suivent les chrétiens, comme le feraient des noirs. Leur amenokal est payé très cher par les chrétiens. Très cher ».

En fait, la qualité première que Joseph Peyré attribue à ses héros est la loyauté. Or, nul doute que les atermoiements de Moussa ag Amestane ne sont pas pour plaire à l’auteur. Et quelques lignes plus loin, Peyré surenchérit alors que Khyar dans un geste empreint de noblesse s’oppose à ce que le maréchal des logis Lapierre qui est gravement blessé soit achevé, un Azdjer s’exclame : « Vous avez vu le vrai cœur des Hoggar. Ils sauvent les chefs de chrétiens. Comment espérez-vous qu’ils [les Hoggar] entrent dans la Guerre Sainte ? ». La défection de Moussa ag Amestane n’est pas la seule cause de l’échec de Kaoucen. Pour être tout à fait objectif, d’autres tribus n’ont pas voulu rallier les Sénoussis; outre l’influence française qui joua très tôt des divisions entre Touareg, les divisions religieuses furent importantes. En effet, Moussa ag Amastane et les siens sont proches de la confrérie la Qadiriya. D’autres tribus touareg appartiennent à la confrérie Tijaniya. La puissance de l’influence de la Senoussiya qui s’étend de la frontière égypto-libyenne à la Tunisie et au sud Sahara fait craindre qu’elle ne veuille imposer son pouvoir politique et religieux sur un territoire immense qui s’étendrait de Benghazi à Agadès. Peyré souligne ces « ambitions politiques et religieuses » à plusieurs reprises, page 133, 142. On relèvera également ces mots forts, « l’Armée Sainte, une nation en marche… ». La Senoussiya pensait à « ses empires noirs, aux richesses d’Agadès, aux rives luxuriantes du fleuve » (Niger) page 56.

L’arrivée de Moussa ag Amastane à Paris en 1910 dans une revue française de l’époque, Le Petit Journal

Après l’échec d’Agades, Kaoucen et Tegama s’enfuient. Peyré souligne de façon subjective les fautes tactiques de Kaoucen, ses hésitations, parfois même son orgueil démesuré qui le conduit à commettre de grossières erreurs au cours du siège. Ce n’est pas l’opinion d’André Salifou ni de Hélène Claudot-Hawad ; cette dernière le présentant comme « novateur… dans le domaine politique, militaire et idéologique », voire même animé d’une volonté de fédération de la société touareg. Elle n’est pas loin de rejoindre l’avis de Joseph Peyré qui voyait, ou croyait peut être voir dans l’union des tribus touareg la formation d’une proto nation. Quoi qu’il en soit, après l’échec devant Agades commence alors une longue poursuite menée par le lieutenant-colonel Mourin. Moussa ag Amestane lance aussi ses touareg à la poursuite de Kaoucen. En août 1917, Kaoucen inflige une défaite aux Français à Goulouski, mais ce succès n’a aucune conséquence, et Kaoucen quitte l’Aïr pour le Tchad, puis pour le Darfour. De retour au Fezzan, il tombe dans un traquenard tendu par les Ottomans le 5 janvier 1919, ces derniers n’appréciant pas les retournements d’alliance que Kaoucen noue dans sa fuite éperdue pour survivre. Quant à Tegama, il est arrêté par les Français et interné à Agadès où il se serait suicidé en 1920. Ces renseignements n’apparaissent pas bien évidemment dans le roman de Peyré qui s’achève avec la fuite de Kaoucen et la mort du héros, Khyar le Fils-du-Guépard dont la dernière pensée avant de mourir est pour Tinirt « au tendre visage ».

Guerriers touaregs (photographie de 1906)

En conclusion, ces deux romans se veulent un hommage aux méharistes français et à leurs tirailleurs et spahis. Le chef à l’étoile d’argent est dédié aux combattants de Djanet et de Fort Polignac. « Ce livre est le roman d’un chef et deux hommes dans la guerre saharienne qui, l’année de Verdun souleva le désert » nous dit Joseph Peyré. Et d’ajouter « Puisse [ce roman], en attendant l’histoire de cette guerre ignorée, rappeler leur sacrifice, et donner la mesure de leur force ». Nous sommes alors en 1933. Aujourd’hui, alors que chaque année la fin de la Première Guerre Mondiale est commémorée le 11 novembre, je présume que cette guerre du désert demeure ignorée, hormis de quelques historiens spécialistes de cet espace géographique; aussi à défaut de se plonger dans les ouvrages de Jean-louis Dufour3, de Jacques Frémeaux4, de Finn Fuglestad5, d’Emmanuel Garnier6, de Jean-Yves Le Naour7, de Jean-Louis Triaud8, d’André Salifou9, je vous invite à lire ou à relire Joseph Peyré et de vous laisser entraîner dans une épopée moderne, même si d’aucun, aujourd’hui serait enclin à penser que ces ouvrages reflètent l’exaltation d’un projet colonial.

1 éditeur Charles Lavauzelle, Paris, 1920.
2 Affirmation contestée par Hélène CLAUDOT HAWAD dans son blog intitulé « Kaoucen, leader du soulèvement des Touareg contre la colonisation » et dont le texte est vraisemblablement extrait de Encyclopédie berbère, XVII, Edisud, Aix en Provence, 2005.
3 Jean-Louis DUFOUR, La révolte de l’Aïr, 1916-1917, Centre d’études sur l’histoire du Sahara, 1987.
4 Jacques FREMEAUX, le Sahara et la France, éditions Soteca, 2010.
5 Finn FUGLESTAD, « les révoltes des Touareg du Niger, 1916-1917 », Cahiers d’études africaines, vol. 13, n°49, 1973, p. 82-120
6 Emmanuel GARNIER, l’Empire des sables, éditions Perrin, 2018.
7 Jean-Yves LE NAOUR, Djihad 14-18, la France face au panislamisme, éditions Perrin, 2017.
8 Jean-Louis TRIAUD, la légende noire de la Senoussiya, une confrérie saharienne sous le regard français, 1840-1930, éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, Paris 1995.
9 André SALIFOU, « Kaoucen et le siège d’Agadès 1916-1917 », Journal de la société des Africanistes, 1972, tome 42, fascicule 2, p. 193-195.

Gérard Crespo

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